D'où viennent les GES en ligne ?

Si l'internet était un pays, il serait le 7e plus grand pollueur au monde . On prévoit qu'il doublera d'ici 2025 et qu'il représentera [14 % de nos émissions totales d'ici 2040] (https://www.bbc.com/future/article/20200305-why-your-internet-habits-are-not-as-clean-as-you-think).

Tout cela est de plus en plus connu, notamment grâce à la récente prise de position de M. Musk, mais aussi grâce à de vaillants efforts pour sensibiliser la population à ces questions (nous recommandons vivement l'atelier de la Fresque du Numérique). Mais savez-vous exactement d'où proviennent ces émissions ?

La vérité cachée

Jetez un coup d'œil à ce graphique :

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Comme on peut le voir, l'impact le plus conséquent provient de l'extraction des minéraux, mais on peut aussi s'étonner que la fin de vie de nos appareils électroniques ait également un coût énorme ! Cela souligne la nécessité de résister à l'envie de s'offrir un nouveau smartphone chaque année ;)

L'utilisation est également très importante, mais comme elle dépend principalement du mix énergétique, elle peut varier considérablement. En France par exemple, où le mix énergétique est assez décarboné grâce à la production nucléaire, [il peut être aussi bas que 2%] (https://bonpote.com/environnement-faut-il-supprimer-ses-emails/). Cependant, elle atteint environ 30% si l'on tient compte du paysage mondial.

Nous pouvons encore décomposer l'utilisation en 3 catégories :

  • La consommation des appareils
  • Réseau
  • Centres de données

L'équipe fantastique de MarmeLab a pu analyser l'impact de manière plus détaillée grâce à son outil GreenFrame :

image__5_.png On peut voir que le serveur ne représente pas une grande partie de l'utilisation. La partie la plus conséquente vient du front-end et du réseau.

Que pouvons-nous faire alors ? En tant que consommateurs, nous devons avant tout prolonger la durée de vie de nos appareils.

En tant que fournisseurs de services, comme nous à Enverse Labs, nous devons permettre à nos utilisateurs de le faire.

Notre approche repose sur trois piliers principaux :

  • construire uniquement ce dont nous avons besoin (conception essentielle)
  • Construire des logiciels rétro-compatibles (ou au moins, prévoir des trappes de sortie pour les fonctionnalités qui tuent les anciens appareils).
  • Construire des applications économes en énergie (Hello Astro.build et NextJS static site generation).

Avez-vous d'autres idées pour construire des produits plus propres qui réduisent les émissions ? Prenez contact avec nous, nous aimons échanger des idées et pensons que la coopération est le meilleur outil dont nous disposons pour construire un web plus vert 😘.